14Nov2012
Le cinéma québécois
Aujourd’hui un petit article que l’on va pouvoir facilement mettre dans la catégorie nature et culture. Plus culture que nature d’ailleurs, puisqu’il s’agit du 7ème art.
Oui, vous l’aurez compris nous allons parler un peu du cinéma canadien et des films québécois.
Même s’il n’a pas atteint (encore) le même statut que le cinéma hollywoodien, sachez que le 7ème art du Québec se porte plutôt bien.
Nombre d’entrées et recette
Bon désolé pour ceux qui sont fâchés avec les maths mais on va parler un petit peu chiffres.
On commence par les plus belles entrées pour 2012:
- Omertà avec presque 290 000 spectateurs
- Dérapages avec environ 87 000 spectateurs
- L’affaire Dumont 52 000
- Laurence Anyways 47 000
- La peur de l’eau avec 42 000 spectateurs
Voilà les 5 plus grosses entrées du box office québécois.
Découvrez à présent les 5 plus grosses recettes de 2012:
- Omertà (évidemment) avec 2,750 millions de $ en 68 jours
- L’affaire Dumont avec 467 000$ en 45 jours
- Laurence Anyways avec 425 000 $ en 94 jours
- La peur de l’eau avec 325 000 $ en 59 jours
- et enfin L’empire Bossé avec 158 000$ en 56 jours
On voit donc qu’il y a e de beaux et lucratifs succès mais oh combien mérité.
J’en profite pour vous signaler un petit Film que j’avais fort apprécié “Romaine par moins 30”. D’ailleurs on en trouve une jolie présentation qui fait envie sur voyage-sur-le-fil.fr . Je recommande ce blog à qui veut passer un agréable moment. Il présente un grand nombre de voyages, des manières atypiques de passer ses vacances des lieux insolites.
Bref jetez un oeil et vous m’en direz des nouvelles.
Notre cinéma s’exporte-t-il bien?
En voilà une belle question, n’est-ce pas?
Car avoir du succès national voire régional dans notre cas présent c’est bien. Mais un film qui cartonne aussi à l’étranger est la consécration.
C’est là que c’est paradoxal, le cinéma québécois a eu beaucoup de mal à s’exporte, y compris en France et pourtant on ne peut pas dire que ce soit la barrière de la langue.
En France, les box offices et programme télé sont dominés par les réalisations américaines à gros budgets, mais aussi les françaises. d’après mes dernières sources seules 10% des programmations viennent d’ailleurs, donc je vous laisse imaginer ce que cela représente pour notre cinéma.
Cependant les choses évoluent quand même, des réalisateurs commencent à percer, les autres pays s’ouvrent un peu plus.
Par exemple, la semaine dernière la 16 édition du Cinéma du Québec à Paris.
Publié par François Cantin le 14/11/2012 | Culture et tradition du Québec |